Fort rebond mensuel sur les marchés actions, le S&P500 étant parvenu à rattraper l’ensemble de la baisse du mois précédent ; tandis que le STOXX Europe 600 a clôturé à nouveau au-dessus des plus hauts niveaux de l’année 2020. Ainsi, la microéconomie a pris le dessus sur la macroéconomie avec des publications de résultats semestriels qui ont pour le moment rassuré les intervenants de marché. Néanmoins, les entreprises US exportatrices ont souffert du dollar fort, tout comme le secteur de la distribution touché de plein fouet par l’inflation.

Parallèlement, le marché obligataire s’est également significativement détendu ; pour preuve, en Europe, le Bund est revenu proche de 0.80% (alors qu’il tutoyait les 2% au plus haut du mois précédent), l’OAT a terminé le mois à 1.37%, soit plus de 1% en dessous de son plus haut du mois de juin. A noter la contre-performance du BTP italien suite à la démission de Mario Draghi. Une telle volatilité dans un marché normalement sécuritaire est signe d’une profonde incertitude.

Concernant le marché des changes, suite au franchissement des 103 le mois dernier, le Dollar Index s’est adjugé 4.40% en ligne droite sur le mois avant de subir une prise de bénéfices. Enfin, en ce qui concerne les matières premières, le baril de pétrole WTI a évolué dans une fourchette de 19% sur le mois, soufflant le chaud (crise ukrainienne) et le froid (récession). Dans le même temps, le support des 1700$ l’once a une nouvelle fois servi de point d’appui à l’or.